Débat : POUR ou CONTRE le « care » aux urgences?

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Vous pouvez, en commentaire ci-dessous, donner votre avis sur cette question: est-ce le rôle des urgentistes de s’occuper du care? (Prendre soin des patients et s’occuper de leur psychologie).caricature présentation recapss

5 réflexions sur “Débat : POUR ou CONTRE le « care » aux urgences?

  1. Cela devrait être leur rôle en théorie parce qu’aucun soin technique ne peut être accompli sans une prise en charge de la personne derrière les symptomes/la situation d’urgence.
    Cependant il appartient aussi au patient, à la personne, de comprendre que l’urgentiste/le pompier doit aussi s’occuper d’autres personnes, et que ce soin là ne peut être approfondi.
    Le care serait en fait rendu beaucoup plus accessible si les gens faisant appel aux secours d’urgences faisaient un effort.

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  2. C’est important d’avoir un minimum de « care » par un urgentiste/pompier je pense mais c’est certain que dans des situations d’extrêmes urgences c’est délicat pour eux de tout faire. Quelques paroles réconfortantes et des explications ensuite pourraient être une alternative…

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  3. Dans le contexte d’urgence, l’état psychologique du malade est affecté et doit donc être pris en charge. Il s’agit de prendre en compte la santé dans sa globalité (physique et psychique). Pour cela, un travail d’équipe est nécessaire car un urgentiste/pompier ne peut pas tout faire. Dans votre présentation, nous voyons que cela existe déjà.

    En ce qui concerne les urgences non avérées qui saturent les services des urgences, il serait bien que le Ministère de la Santé fasse de la communication à ce propos.

    Il serait peut être ainsi plus facile aux soignants de faire face à l’agressivité des personnes venues aux urgences pour un mal non urgent, et qui se plaignent d’attendre des heures.

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  4. Pour, mais dans un contexte d’urgence quelles est la priorité ? Comment hiérarchiser le cure ou le care? A l’arrivée du patient, si c’est possible, il y a la parole avec le patient ou avec le SMUR ou les pompiers ou l’entourage qui permet de comprendre la situation. C’est déjà de la psychologie …Les mots prononcés avant la prise en charge sont importants. Ensuite, place à la réparation proprement dite et de nouveau des mots pour apaiser écouter. Là , il faut du temps. Et les urgences ne sont plus ce lieu d’écoute.

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  5. La priorité, pour moi, c’est avant tout de soigner et de prendre la bonne décision dans l’urgence. A titre personnel, j’ai fait l’expérience des urgences il y a quelques années pour ma fille qui avait alors à peine 2 ans. Quand nous sommes arrivés aux urgences, une interne a commencé à évoquer la possibilité d’une méningite. Son responsable venu à la rescousse n’a pas confirmé ses doutes. Dix minutes plus tard, rotation du personnel et arrivée de l’équipe de jour. Le nouveau médecin revient sur le diagnostic et actionne le plan d’urgence pour lutter contre la méningite … « Erreur de diagnostic » du 1er médecin ? Je n’en saurai jamais rien mais mon naturel confiant penche plutôt vers « difficulté du diagnostic ».
    Alors mon point de vue, c’est que les médecins doivent avant tout pouvoir se concentrer complètement sur leur mission première et tellement difficile : sauver. Bon, mais si en plus, ils ont le temps de faire du « care », alors c’est parfait ! Je parle du care pour les patients mais aussi pour l’entourage. Car le moral des proches compte aussi pour le soutien du malade.
    Pour en revenir à mon témoignage personnel, alors que ma fille était donc en réanimation pour soigner sa méningite, mon mari s’est mis à souffrir d’une forte douleur à l’épaule. La douleur nous a semblé devenir « anormale » alors nous avons appelé le 15 en pleine nuit. L’angoisse montait alors que nous étions déjà fragilisés. Le médecin, en entendant le contexte, est venu en priorité chez nous et après consultation, a appelé une ambulance pour emmener mon mari à l’hôpital. Finalement, ce n’était « qu’une » pneumonie. Je me souviendrai toute ma vie du médecin venu nous rendre visite cette nuit là. Pas de doute, il a bien fait du « care » et cela m’a aidé à prendre les bonnes décisions pour tenir le choc moi aussi et soutenir ma petite famille !

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